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La leçon La femme et les revendications contemporaines

Dans cette leçon, nous allons prendre connaissance des croyances, des valeurs et des revendications contemporaines qui influent sur les problématiques liées à la femme.

  • Mettre en évidence l'équité et la sagesse de la Charia dans ses positions à l'égard des problématiques liées à la femme.
  • Promouvoir les principes et les pensées contemporaines les plus importants qui influent sur les problématiques liées à la femme.
  • Expliciter certains défauts des revendications déviantes dans le traitement qui est fait des problématiques liées à la femme.

Dans les époques lointaines, les civilisations et les cultures anciennes, la femme ne faisait l'objet d'aucune vision humaine digne. Elle était plutôt négligée et on ne lui accordait aucune importance. Pire encore, elle ne jouissait d'aucun droit, on ne lui reconnaissait aucune aptitude, elle était vendue et achetée sans aucun égard pour son humanité et elle était considérée comme inférieure à l'homme.

Cette manière de mépriser la femme persista dans les différentes cultures et civilisations jusqu'à très récemment. Le monde occidental - par exemple - a commencé tardivement une phase de changement et de libération de l'emprise et de l'injustice de l'Église, mais ce changement n'a concerné la femme que dernièrement.

Cette pensée tronquée concernant la vision de la femme est soutenue par deux courants :

Premièrement— Le courant philosophique

Dans les temps anciens, les philosophes méprisaient la femme et faisaient peu de cas d'elle. Ils ne lui reconnaissaient aucun statut ni aucun droit, et parmi ces philosophes citons : Socrate, Platon et Aristote.

Deuxièmement— Le courant religieux

Dans l'hindouisme, la femme n'a pas le droit d'hériter de ses parents et celle qui perd son époux doit être brûlée avec son cadavre, car on considère que cela est préférable pour elle plutôt que de continuer une vie après lui !

Un certain nombre de croyances, de pensées et de théories sont apparues à l'époque moderne et ont influé - et ne cessent d'influer - sur les pensées, les représentations et les comportements de nombreuses sociétés à l'egard des femmes.

1— La modernité et la post-modernité

La modernité fait de l'être humain le centre de l'univers, décrète qu'il s'est affranchi de la révélation divine et qu'il a le pouvoir, grâce à sa raison, de fournir les explications relatives à son existence, celle de son environnement et celle de l'univers.

2— La rationalité

Elle consiste à exalter la raison et les réflexions de l'être humain qui est [selon eux] le centre de l'univers.

3— La liberté et l'individualisme

Elle signifie insister sur le droit de l'être humain à décider du cours de ses affaires personnelles de la manière qu'il croit convenir pour lui.

4— Le Darwinisme

C'est la théorie qui prétend expliquer l'origine de l'être humain et son évolution sur plusieurs millions d'années et ce qu'il est devenu de nos jours.

5— La libération de la femme

L'idée de la libération de la femme est apparue en Europe à un moment où elles subissaient diverses formes de persécution et d'injustice. Elle revendiqua sa liberté et réclama la libération du joug des héritages dépassés. Suite à cela, la femme a acquis là-bas plusieurs droits humains, sociaux, politiques et économiques, mais ses exigences n'avaient aucun cadre religieux et ne se référaient à aucun système de valeurs. La contestion s'est alors transformé en appels à se libérer de la religion et des valeurs, au lieu de se libérer de l'injustice et de la persécution de l'autorité masculine et du patriarcat.

La laïcité et la libération de la femme

Parmi les pensées et les revendications liées au concept de libération de la femme, il y a la séparation entre la religion et toutes les affaires de la vie ainsi que l'adoption de la laïcité comme mode de vie. Le concept de libération de la femme est en rapport avec la laïcité dans le sens où il appelle à la libérer de tout ce qui s'oppose à ses aspirations, et en particulier les règles et les préceptes de la religion.

6— La laïcité

L'idée de la libération de la femme est apparue en Europe à un moment où elles subissaient diverses formes de persécution et d'injustice. Elle revendiqua sa liberté et réclama la libération du joug des héritages dépassés. Suite à cela, la femme a acquis là-bas plusieurs droits humains, sociaux, politiques et économiques, mais ses exigences n'avaient aucun cadre religieux et ne se référaient à aucun système de valeurs. La contestation s'est alors transformée en appels à se libérer de la religion et des valeurs, au lieu de se libérer de l'injustice et de la persécution de l'autorité masculine et du patriarcat.

7— L'égalité entre les sexes

Cette revendication consiste principalement à exiger l'égalité entre l'homme et la femme dans l'enseignement, l'emploi et les droits civiques, politiques et autres ainsi qu'à éliminer toutes les formes de discrimination à l'encontre des femmes. Cependant, les exigences d'égalites dans les droits ont deviees de leur cadre initial pour finir par nier toutes les différences et les dissemblances qui existent entre un homme et une femme. Cette revendication s'est donc transformée en exigence d'égalité entres deux êtres différents.

8— Le féminisme

La pensée appelant à la libération de la femme et à l'égalité entre les sexes est appelée "pensée féministe". De cette pensée sont nés des mouvements qui militent sur plusieurs fronts : intellectuel, politique, social et autres. La pensée féministe, par son militantisme sur ces différents fronts, s'est efforcée d'implanter de nombreuses idées et pratiques dans la société.

Les principes de la pensée féministe

١
La liberté absolue qui est bâtie sur l'idée que la cellule fondamentale de la société est l'individu et non la famille.
٢
L'adoption de la théorie du genre (le genre sexuel socialement défini) afin de déterminer la relation entre les sexes et la marginalisation des concepts de mâle et de femelle.
٣
L'affirmation que la femme est la pleine propriétaire de son corps et qu'elle a un droit total d'en disposer comme elle l'entend sans règles ni conditions.
٤
L'abrogation du rôle du père dans la famille en refusant l'autorité paternelle.
٥
L'appel - de la part de certains courants féministes - à tolérer l'homosexualité, à légaliser l'avortement et à adopter les idées destructrices de la saine nature humaine, des valeurs universelles et des croyances.

La convention CEDAW

Les organisations promouvant les droits de la femme et les organisations féministes se sont efforcées de bénéficier d'un appui politique grâce à la ratification par les États du monde, d'un accord international adopté par l'Assemblée Générale des Nations Unies en 1979 afin d'éliminer toutes les formes de discrimination à l'encontre de la femme. Il s'agit de la convention CEDAW.

Contenu de la convention CEDAW

Cet accord a pour fondement l'égalité absolue et l'identité complète de l'homme et de la femme dans tous les domaines : politique, économique, social, sportif, juridique, etc. Or ce principe est contraire à la logique et aux législations célestes, et il s'oppose au Coran et à la Sounna ainsi qu'à ce qui est approuvé par les saines raisons et les natures droites. L'opposition de cet accord avec le Coran est prouvée par les paroles d'Allah : {Le mâle n'est pas comme la femelle} [Sourate Alé-'Imrane : 36], Ses paroles : {Les hommes ont autorité sur les femmes} [Sourate An-Nissa : 34] ainsi que Ses paroles : {Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles} [Sourate Al-Baqara : 228]. Quant à son opposition avec la Sounna, elle est prouvée par les paroles du Prophète : "Vous êtes tous des bergers et chacun de vous est responsable de son troupeau... l'homme est le berger de sa famille et est responsable de son troupeau et la femme est bergère dans la demeure de son époux et est responsable de son troupeau" (Al-Boukhari 893 et Moslim 1829). Quant à son opposition avec ce qui est admis par les esprits, elle ne nécessite pas d'être longuement expliquée, car il est évident que les différences physiques et mentales aboutissent nécessairement à des différences dans les aptitudes et les fonctions de la vie. Réaliser donc l'égalité et l'identité parfaites est donc contraire aux diférences de constitution observées chez l'homme et la femme.

La convention CEDAW et l'hostilité entre l'homme et la femme

La convention CEDAW et les mouvements féministes représentent la relation entre l'homme et la femme comme étant une relation de rivalité et de confrontation historique à laquelle ils veulent mettre fin en instituant une égalité parfaite entre l'homme et la femme, puisque selon eux tout avantage au profit de l'homme l'est au détriment de la femme. Or ceci est une vision rétrécie, car la relation entre l'homme et la femme est une relation de complémentarité et de coopération, non pas de rivalité et d'hostilité. Chacun d'eux a un rôle et une fonction qu'ils remplissent en toute harmonie et complémentarité afin d'enrichir la vie et concrétiser un environnement fait de connaissance mutuelle, d'affection, de miséricorde et de préservation de l'espèce humaine. Allah dit : {Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur} [Sourate Al-Houjourate : 13]. Allah dit également : {Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent} [Sourate Ar-Roum : 21]. Par ailleurs, la différence dans les rôles que chacun joue dans la vie, implique une différence dans les droits et les devoirs sans qu'il n'y ait d'injustice ou d'iniquité. Ainsi, chaque devoir supplémentaire est compensé par un droit supplémentaire, et c'est cela même l'équité.

La Charia appelle-t-elle à l'égalité entre les hommes et les femmes ?

La Charia déclare que l'homme et la femme sont égaux en humanité, en dignité, en responsabilité, en charge religieuse et en rétribution dans ce bas monde et dans l'au-delà. Chacun mérite autant que l'autre d'obtenir ce qui lui revient de droit et chacun d'eux est égal à l'autre dans l'accomplissement des rites de la religion, dans le recours aux jugements de la religion et dans le droit à s'élever en vertus. Par ailleurs, la Charia fait usage de discrimination positive en ce qui les concerne, car les constitutions physique et psychique de l'homme et de la femme sont différentes. Ainsi, la femme n'est pas soumise à l'obligation du jihad en raison de sa faiblesse physique, elle ne prie pas ni ne jeûne lorsqu'elle est en période de menstrues ou de lochies et elle n'est pas tenue d'assumer les dépenses du foyer même si elle est riche. Á l'inverse, la Charia a imposé à l'homme de faire le jihad et d'assumer les dépenses de son épouse et de leurs enfants. S'il manque à ses obligations ou ne les assume pas complètement, elle le punit et lui a accordé des droits supplémentaires en compensation de ces devoirs supplémentaires. Ceci est l'équité même.

La justice de la Charia dans l'héritage

Il n'y a pas d'injustice qui touche la femme dans l'héritage selon la législation islamique. Parfois sa part est inférieure à celle de l'homme, parfois la même, parfois supérieure et parfois elle hérite alors que lui n'hérite pas. Tout ceci vise des sagesses qu'Allah connaît et est détaillé dans les livres des gens de science.

Quelques exemples de l'honneur que la Charia fait à la femme

La femme est préservée et honorée dans la Charia. Allah dit en effet : {Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil ; et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter} [Sourate Ghafir : 40]. Pour sa part, le Prophète a dit : "Les femmes sont certes les soeurs des hommes" (At-Tirmidhi 113). Par ailleurs, le tuteur de la femme (le père ou l'époux) est tenu de la loger et d'assumer ses dépenses et elle-même n'est pas tenue de dépenser un seul dinar, sauf si elle le veut et de bon coeur, quelle que soit sa richesse. Son aptitude à gérer ses richesses est la même que celle de l'homme et elle n'est sous la tutelle de personne dans ce domaine, même pas son père ou son époux. En outre, la femme a le droit de disposer de ses biens par la vente, l'achat, la location, l'association, l'hypothèque, le partage, l'aveu, le parrainage, l'arbitrage et d'autres contrats et engagements.

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